Bienvenue à la paroisse Notre-Dame de l’Assomption de La Verdière
Vous y trouverez des activités, des informations pratiques, des horaires de messes, les dates des rendez-vous à ne surtout pas manquer dans votre paroisse… Bonne visite !
Équipe pastorale : père Mariusz PIECYK (curé)
L’église Notre-Dame de l’Assomption appartient à la paroisse de Rians :
- Sainte-Agathe à Esparron (voir le site)
- Sainte-Foy à Artigues (voir le site)
- Notre-Dame de Nazareth à Rians (voir le site)
- Notre-Dame de l’Assomption à La Verdière
Eglise Notre-Dame de l'Assomption
Paroisse de La Verdière
Église - 83560 La Verdière
Téléphone : 04 94 80 30 71
Email : paroisse.rians@gmail.com
Un peu d’histoire…
L’histoire de l’église est indissociable de celle du château. Il y avait sur le côté Ouest du château médiéval (987) une petite chapelle de style roman qui le desservait. Au XIVème siècle, quand elle devint insuffisante pour la garnison et le personnel, les châtelains la firent démolir pour construire une église beaucoup plus vaste (28 mètres de long, 8 mètres de large) tout en gardant certains éléments de la chapelle primitive toujours visibles de nos jours. Avec le concours de la commune, Reyne 1er de Vintimille fit construire ce monument de style ogival auquel la cathédrale de Vintimille ressemblera plus tard.
Pendant l’intervalle de 236 ans (de 1437 à 1673) au cours duquel les Castellane ont possédé La Verdière, l’église ne subit aucun changement, si ce n’est le clocher. Durant cette période survinrent les guerres de religion : les familles se trouvèrent être divisées par le culte. Par exemple, les Castellane d’Allemagne étaient calvinistes (l’un d’eux joua un grand rôle à la tête des protestants) alors que les Castellane de La Verdière restaient fidèles au culte catholique. Chassés de chez eux par les ruines et les massacres des guerres de religion, les habitants de la commune vinrent se mettre en sécurité entre les remparts du château et ils commencèrent à y construire le village actuel.
Au XVIème siècle, la chapelle devint officiellement église paroissiale à la place de Notre-Dame des Eglises, sous condition que la nouvelle église paroissiale garde le vocable de l’Assomption et qu’on installe un ermite à Notre-Dame des Eglises, pour son entretien. A la Renaissance, l’église subit de nombreuses transformations :
– piliers et corniches en plâtre, d’ordre corinthien, pour encadrer le maître-autel,
– suppression de deux chapelles pour pouvoir faire l’escalier du presbytère. En 1840, on découvrit des petits caveaux vers le milieu de la nef en refaisant le dallage de l’église.
On accède à l’église du XIVème siècle par un grand escalier de pierres froides construit en 1727, après destruction de quelques maisons qui se situaient antérieurement à cet emplacement, et qui fait bien ressortir les heureuses proportions de l’édifice. Les voussoirs (ou vousseaux ou encore claveaux) présentent une élégante et remarquable sobriété, et sont simplement ornés d’une croix sculptée dans la masse. De chaque côté, on peut remarquer le pur style roman des moulures du stylobate et des figures romanes (ou modillons) sur les colonnettes engagées. Huit piliers détachés et quatre piliers engagés soutiennent les arcs en plein cintre du chœur et les arcs en ogive du reste de l’église, l’ensemble de style roman. A l’intérieur, le vitrail de l’Assomption de style XIXème éclaire la nef qui monte sensiblement vers le chœur. On peut voir une toile du XIXème siècle représentant le Christ en croix avec sainte Marie et un pénitent blanc. A droite, une toile du XVIIIème siècle représente saint Laurent entouré de sainte Marthe et sainte Marguerite. Le chœur et les trois chapelles côté château, sont en plein cintre et datent du début de la construction. Le chœur est orné de deux fresques de 1869 de Paul Blanc, peintre verdiérois (1836 – 1910). Une toile de la Nativité surplombe le maître-autel en marbre qui remplaça l’ancien autel en bois doré démoli vers 1831.