Paroisse du Luc-en-Provence

Eglise Notre-Dame du Mont Carmel

Bienvenue à la paroisse Notre-Dame du Mont Carmel du Luc-en-Provence

Vous y trouverez des activités, des informations pratiques, des horaires de messes, les dates des rendez-vous à ne surtout pas manquer dans votre paroisse… Bonne visite !

Équipe pastorale : père Anthony DEL CASTILLO (curé), père Santiago BAUDRY (vicaire)

La paroisse du Luc-en-Provence regroupe plusieurs églises :

  • Saint-Joseph au Cannet-des-Maures (voir le site)
  • Notre-Dame du Mont Carmel au Luc-en-Provence


Eglise Notre-Dame du Mont Carmel

Paroisse du Luc-en-Provence
41 place de Verdun - 83340 Le Luc-en-Provence
 Téléphone : 04 89 71 93 85
 Email : paroisse.lelucenprovence@gmail.com
 Site : https://paroissedulucetducannet.fr/web2/
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Un peu d’histoire…

L’église paroissiale actuelle est dédiée à Notre-Dame du Mont-Carmel. Elle était avant la Révolution, l’église d’un couvent de Carmes. Sa construction remonterait à la fin du XIVème siècle, date de l’établissement de ces religieux dans le pays. Ce n’est qu’en 1803, que cette église conventuelle devint paroissiale. Mais cette décision prise par l’archevêque d’Aix se heurta à l’opposition du maire et d’une partie de la population, qui désiraient conserver l’ancienne église Notre-Dame de Nazareth. Ce vénérable sanctuaire qui perdait son titre paroissial est situé à l’Ouest de la ville ; il était possession de Saint-Victor et sa date de construction n’est pas connue. Cependant, une bulle de 1114 mentionnait déjà cette église Sainte-Marie du Luc. Il n’en reste aujourd’hui que quelques parties à l’ombre de la tour hexagonale qui fut construite en 1517 pour servir de clocher. En 1658, cette ancienne église dut être agrandie mais les travaux menés de façon défectueuse causèrent de nécessaires réparations, qui devinrent trop fréquentes ; si bien que déjà avant la Révolution, son abandon était décidé.

L’église actuelle qui lui succéda en 1803 comme paroisse fut consacrée à une date, qui est restée inconnue. Elle comprend trois nefs, qui portent une voûte à croisée d’ogives aux nervures retombant sur des piles ; son vaisseau est divisé en trois travées qui sont constituées par des arcades ogivales. La façade qui se tourne vers une large place, s’ouvre en contrebas d’une rue d’un beau portail ogival aux nombreuses voussures ; deux hautes baies ogivales aussi le surmontent donnant un peu de jour à la grande nef, tandis que deux baies plus petites éclairent chacune un bas-côté. Accotant le sommet de la façade, un campanile surmonté d’un fronton triangulaire porte dans ses alvéoles trois cloches. D’après l’historien local, Frédéric Aubé, ce serait dans cette église que se serait déroulé le massacre des habitants en 1590, alors que ceux-ci y avaient cherché un asile contre les excès des soldats du baron d’Ampus.

D’autre part, dans son ouvrage Les évêques de Fréjus, le chanoine Espitalier écrit que « en 1601, l’évêque Barthélémy de Camelin, son premier soin en arrivant au Luc fut de réconcilier l’église paroissiale profanée par l’horrible massacre de 1590, et depuis lors, interdite au culte ». Le débat n’a pas été tranché. Soulignons que l’église actuelle et la Tour hexagonale de l’ancienne église sont classées par les Beaux-arts.


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